De retour des sommets majestueux des Pyrénées, j'ai pris le temps de savourer l'instant, de capturer l'éphémère à travers mon objectif. Ah, la montagne. Imposante, statique, telle une bête colossale étendue sur des centaines de kilomètres. Et toi, en mouvement au cœur de ce paysage. Tu apportes ton énergie, ta sueur. Dans ta souffrance physique, la montagne danse avec toi, elle vit en toi. Fusionner avec elle, faire de son âme une harmonie avec la nature. S'entourer de choses essentielles, évidentes pour celui qui sait voir. Car rien n'est simple pour celui qui refuse de voir, mais tout devient un cadeau pour celui qui a les yeux ouverts.

Lorsque la fatigue s'accumulait, que le souffle était coupé, que les muscles refusaient de coopérer, je m'arrêtais. Je capturais l'instant. J'écrivais pour moi-même en premier lieu, puis, dans une pensée plus étendue, pour les autres. Des pensées surgies dans l'effort, des convictions formées comme des rimes, tel un mentor qui guide.